× 
 ESPACE PRIVÉ

COMPOSANTE T1
Création de la plateforme transfrontalière de recueil, d'échanges et d'analyse de données

Le but de cette composante est d’aboutir à la conception et la mise en œuvre d’un outil transfrontalier permettant le partage des ressources et des informations. L’ensemble des actions et réalisations du projet y seront mises à disposition des partenaires, ainsi que du réseau d’acteurs, avec différents niveaux d’habilitation. Une interface web publique doit permettre l’accès aux informations de base.

Après l’établissement d’un état des lieux concernant la situation et les menaces liées aux espèces exotiques envahissantes sur la zone du programme ainsi qu’un bilan des compétences disponibles, des personnes ressources, des expériences transférables etc., les menaces potentielles identifiées sur la zone du programme ont été définies et quantifiées, par la détection des organismes dangereux, leur localisation et le dimensionnement de la biodiversité menacée.

L’approche proposée a organisé le suivi et la capitalisation à partir de deux entrées :

  • la connaissance de l’existant en matière d’espèces et d’habitats menacés ;
  • la connaissance des espèces exotiques existantes et/ou potentiellement envahissantes (risques probables en fonction des conditions locales).

Les bases de données des partenaires sont regroupées sur cette plateforme d’échanges qui permettra la collecte de deux types de données :

  • connaissances et informations scientifiques renseignées par des sources autorisées ;
  • connaissances et informations « participatives » qui émanent de réseaux ou d’individus impliqués dans la problématique, selon trois situations qui sont distinguées :
    • les espèces présentes sur l’ensemble de l’espace transfrontalier ou sur une partie ;
    • les espèces absentes de l’espace transfrontalier, mais qui pourraient y être introduites ;
    • les espèces présentes sur l’espace transfrontalier, mais qui pourraient devenir envahissantes (menace potentielle).

La base de données unifiées Gaïa organise le suivi et la capitalisation des données avec deux entrées : un volet pour les espèces locales de faune et de flore, et un volet pour les espèces introduites et/ou invasives.

Le système comprend une base de données couplée à un SIG, une interface Internet, et des produits connectés, notamment une application mobile bientôt disponible au téléchargement.

En termes d’ampleur, le réseau transfrontalier constitué se centre prioritairement sur l’étude de cinq espèces animales et de quatre genres de végétaux comme base d’élaboration de modèles.

Création de la plateforme transfrontalière de recueil, d'échanges et d'analyse de données